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il y a 5 ans
Une rencontre entre hommes
Une confidence érotique gay de Pascal(e)
PRÈS DE MIMIZAN
Nous sommes donc en 1992, l’été pointe le bout de son nez. Les professionnels du tourisme s’activent pour être près à recevoir les vacanciers. Je travaille alors pour une petite société qui intervient dans las campings. Je suis en déplacement non loin de Mimizan pour la semaine et passe mes nuits dans une caravane. Si la journée semble passer rapidement, les soirées sont longues; je m’ennuie, m’énerve, ne trouve pas le sommeil. La masturbation ne débloque pas la situation…
Pour avoir trop peu dormi la veille, j’ai la ferme intention de ne pas revivre cela la nuit prochaine. Aussi, pendant la pause déjeuné, je consulte les dernières pages d’un périodique à la recherche des petites annonces. Il faut rappeler qu’à cette époque (oups, ça me vieillit de parler ainsi) nous n’avions pas internet, tout juste le minitel et ses célèbres 3615. C’était donc souvent par le biais du téléphone que les contacts se faisaient.
C’est ainsi que je relève le numéro de « Mecs dans ta région » (En réalité, je ne me souviens plus du nom). Je m’enferme dans la cabine qui se trouve à la sortie du restaurant, ma carte de téléphone est toute neuve et donc me permettra de rester un bon moment. Je compose le numéro, tout en surveillant les alentours… Comme si quelqu’un pouvait venir voir ce que je tape et deviner que je suis un mec à la recherche de mec !
L’oreille collée à l’écouteur, je suis attentif. J’écoute le répondeur qui débite les annonces les unes après les autres, relève quelques numéros de téléphones quand l’annonceur le précise. Sur le parking, les clients passent, me regardent d’un air réprobateur, du moins, c’est ce que j’imagine. Pour donner le change, justifier le fait que je sois au téléphone, par moment je parle « Oui, ça va » « Je rentre samedi ». Voilà, j’ai un numéro qui semble intéressant ! Mes tripes se nouent quand je compose ce dernier. Mais qu’est-ce que je vais pouvoir dire à cet homme qui m’est inconnu ?
Deux, trois sonneries, on décroche !
• Allo
• Bonjour, je vous appelle concernant l’annonce que vous avez passée
• Oui
• Ben… Je suis intéressé
• D’accord
• Je suis passif… Vous pouvez recevoir ?
• Oui, je peux
Il ne parlait pas beaucoup et ça me gênait. J’étais obligé de mener la barque ce qui ne me plaisait guère.
• Je suis libre tous les soirs et peux me déplacer
• Ce soir ?
• Si vous voulez… Vers quelle heure ?
• 22h ou 22h30, comme vous voulez, je ne bouge pas de chez moi… Vous cherchez quoi exactement ?
• Un homme actif… Comme je vous l’ai dit, je suis passif… Mais pas inactif… Enfin, je ne suis pas une planche
• Ca me va… T’es comment ? (Il me tutoie, ça se déride…)
• Je mesure 1.75m pour 72 kg, sportif, cheveux courts… J’ai 31 ans… Marié mais bisexuel… J’aime me faire prendre par un homme… Au fait, tu vis seul ?
• Oui, pour toute la semaine.
Nous échangeâmes encore quelques détails, il me donna les consignes pour trouver sa maison. En réalité, c’était un petit immeuble de 4 étages mais qu’il m’affirma très discret. Le rendez-vous fut pris pour le soir même ; je me chargeais des préservatifs en échange de son hospitalité.
L’après-midi me parut très longue. Je n’arrivais pas vraiment à me concentrer sur mon travail, constamment dérangé par l’idée de ce que j’allais vivre le soir même. Pour une fois, à 18h, je ne trainais pas et rejoignais rapidement le camping. Sous la douche, je m’appliquais à être vraiment irréprochable portant une attention particulière à mon entrecuisse. Je me rasais de près ensuite, insistant un peu sur le déodorant sous les aisselles et finissais en me parfumant légèrement… Chose n’est pas coutume, mes fesses et mon pubis eurent le privilège, pour une fois, de sentir bon eux aussi. Je me choisissais un mini slip qui mettait mes formes en valeur, me glissais dans un jean moulant et enfilais un tee-shirt à la hâte.
Il était 19h30 quand j’enfourchais enfin ma moto. Je me suis arrêté dans un bar pour avaler rapidement un sandwich et une boisson… La tension montait… Une autre halte à une cabine pour appeler ma femme et lui raconter ma journée en omettant, bien évidemment, de faire une quelconque allusion à l’épisode de l’appel de midi.
Une heure plus tard, je circulais sans but précis dans la campagne. Les minutes ne semblaient pas vouloir passer aussi vite que pouvais l’espérer. Un bar… Un café… Je repars… Une cabine, il est presque de 21h30 et je décide de rappeler l’homme… Il est libre, seul, il m’attends et me prodigue les derniers conseils pour trouver son gîte.
Je me gare sur le parking, devant l’immeuble. Rapidement, je file vers l’entrée et me rajuste celle-ci franchie. Personne ne m’a vu, je suis rassuré. Aussitôt, je monte un étage, hésite à sonner à la porte de droite… Et si je m’étais trompé ! Finalement, je prends mon courage à deux mains et appuie sur le bouton. Des pas se font entendre.
• J’arrive…
La porte s’ouvre devant un homme peu plus jeune que moi, souriant.
• Bonsoir, moi, c’est Pascal
• Denis(ce n'est pas son vrai prénom)… Entre !... T’as trouvé facilement ?
Le seuil franchi, il me propose un verre, pour faire connaissance me précise-t-il et me précède dans le petit couloir. Il est beau garçon, ni trop gros ni trop maigre et de même taille que moi. Nous nous installons dans le divan. Sur la table basse, il a déjà posé quelques bouteilles d’alcool et deux verres. Il semble bien que nous ayons tous les deux besoin d’un petit remontant. La discussion s’engage, quelques questions de part et d’autre, des détails sur nos précédentes aventures, aussi rares pour l’un que pour l’autre.
La télé est allumée ; une émission parle du nouveau permis à point qui va entrer en vigueur dans l’été. Nous commentons alors à tour de rôle l’événement de façon stérile. Nous sommes tombés dans le piège du débat, stupides, comme si nous avions peur de ce qui allait suivre. Le temps passe, bien plus vite que précédemment. Finalement, je prends les devants:
• Ca va, pas trop déçu ?
• Non, t’es pas mal
• Toi aussi… Ca te dit qu’on couche ensemble ? (Je suis maladroit !)
• Oui, mais je n’ai pas trop d’expériences
• Moi aussi. J’aime les femmes (comme si je cherchais à me justifier), je suis marié d’ailleurs mais adore faire l’amour avec un homme… Plutôt qu’un homme me fasse l’amour
S’il ne répond pas, je remarque tout de même une bosse grandissante dans son pantalon.
• On va dans ta chambre ou tu préfères rester ici ? (je m’enhardi bien décidé à ne pas être venu pour rien)
• On va dans la chambre…
Il se lève, je lui emboite le pas … La chambre, ornée de posters est bien rangée. Le lit siège en son milieu, draps retirés. Je remarque un pot de gel sur la table de nuit ainsi qu’une serviette de toilette pliée sur une chaise. Il avait tout préparé !
M’asseyant sur le lit, je prends l’initiative ; le tire vers moi et, caressant, commence à défaire un à un les boutons de sa chemisette. Mon visage est à la hauteur de son ventre ce qui me permet de déposer un baiser sur sa peau. Il semble tendu, une main posée sur mon épaule alors qu’il ne sait pas quoi faire de l’autre. Je dois donc me montrer rassurant… Pour lui laisser un répit, j’enlève vite fait mon tee shirt que je laisse choir à même le sol. Je me relève et mon jean le rejoint. Par contre, je fais glisser plus doucement mon slip, dandinant légèrement des fesses comme pour m’aider. Il regarde, immobile. A nouveau assis au bord du lit, effronté, je détache son ceinturon, dégrafe le haut de son pantalon et tire lentement la fermeture éclair vers le bas.
Le haut de son caleçon jaillit de la brayette, poussé un gland qui tente vainement de s’échapper. Mes lèvres se posent délicatement sur le tissu. Ma main droite court sur la peau de sa poitrine tandis que la gauche aide son pantalon à s’effacer. Il dégage ses pieds de la toile qui gît maintenant au sol. Ses mains se plaquent sur ma tête tandis que sans cesser mes caresses buccales, j’ôte le dernier sous-vêtement de mon futur amant. Son membre se dresse alors fièrement à l’air libre, nervuré par des veines déjà bien remplies. Le gland est pratiquement sorti quand je repousse le prépuce à sa base. J’engame le vit qu’il m’offre, le relâche, fait passer la pointe de ma langue sur le méat, serre mes lèvres autour du gland… Je joue avec sa queue et m’applique quand je la suce. Il respire plus fort que tout à l’heure, se laisse aller, me regarde sans dire mots.
Prendre conscience que j’ai le sexe d’un autre homme dans la bouche m’enivre. Je l’attire alors sur le lit avec moi et nous nous allongeons, face à face. Il ose maintenant mais maladroitement me toucher, ses mains nerveuses arpentent mon corps, n’osant pas vraiment s’arrêter sur ma bite. Il lui aura fallut du courage pour commencer à les laisser se perdre sur mes fesses. J’essaie de me montrer tendre avec lui, de l’exciter pour qu’il ne se ravise pas. Nos jambes se croisent, nos sexes se serrent.
• J’ai envie que tu me prennes (osais-je lui proposer)
• D’accord.
• Tu préfères me prendre par devant comme une femme ou par derrière en levrette ?
• Comme tu veux
• Alors en levrette
• Tu préfères ?
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Je me tourne pour me mettre en position : Le visage plaqué sur l’oreiller, je creuse mes reins, faisant ainsi plus encore ressortir mes fesses que j’ouvre d’une main l’autre passant entre mes cuisses. Je me comporte alors comme une véritable chienne en chaleur sur le point d’être inséminée. Denis s’est levé pour prendre le pot de gel (de son frère me dira-t-il, espérant probablement que je le croie) et avec empressement enfile un préservatif que je lui avais offert.
La vision de ce PD le cul relevé sur son lit devait l’exciter car sa queue ressemblait plus à une poutrelle maintenant. Il oint doucement de lubrifiant ma rondelle par de savants mouvements circulaires sans réellement s’attarder. Le matelas s’enfonça quand il me rejoint ; ses genoux virent m’écarter plus encore les jambes quand, de ses mains, il m’agrippa par les hanches comme pour m’aligner parfaitement sur son membre. Il le guidait ensuite, pressant son gland à l’entrée secrète de ma personne. Sa chaleur transmise se répercuta dans mes entrailles, faisant gonfler mon ventre d’envie. Il n’aura pas fallut longtemps pour que l’obstacle qu’il rencontrait cède et que le passage soit fait. Son pieu s’enfonçant lentement mais surement dans mes chairs me transportait d’un plaisir subtil. Une petite marche arrière savante… Il repart aussitôt de l’avant, un peu plus loin, un peu plus vite. Maintenant sa queue me lime sans ralentir. Quel bonheur d’être enculé, de s’offrir sans concessions. Il me défonce… La chatte ! Je me sens femme. Mon bas ventre bouillonne comme un volcan. Ma prostate est devenue mon point G. Des décharges à répétition envahissent tout mon corps à chaque fois qu’elle est sollicitée.
Sa respiration devient elle aussi plus rapide. Mes petits gémissements à peines perceptibles au début l’ont totalement rassuré. Ma main passée entre mes jambes vient effleurer ses couilles quand elles viennent frapper les miennes. Je pousse maintenant des petits cris étouffés par l’oreiller. Je vais à la rencontre de son dard alors que ses cuisses viennent percuter mes fesses. Il m’encule divinement, ne semble plus s’occuper que de son plaisir. Pour lui, enfin, je ne suis plus qu’une salope venue se faire baiser. Il répond à mes désirs, se délectant à la vue de ce trou qui avale sa queue. Il s’en extrait pour mieux y replonger. Le spectacle de gouffre béant a su réveiller son instinct bestial. Je suis sa chose. Je le supplie de continuer, plus profond encore. J’imprime de petits mouvements circulaires du bassin pour mieux le branler… J’ai la tête qui tourne, le cœur qui bat à rompre…
Ses coups de boutoirs deviennent plus violents, son souffle parait de plus en plus saccadé. Je sens sa bite durcie à l’extrême, prête à éclater. Je gémis sans retenues pour l’encourager. Il m’imite alors quand son membre se tend dans un dernier baroud. Il me bloque les reins de ses mains solides et me percute. Il reste planté un instant, ressort et me répercute plus fort encore pour finalement rester plongé dans mes entrailles quand le flot de sa jouissance explose dans mon ventre (à l’intérieur de la capote malheureusement pour nous). Il "s’a-fesse" sur mon dos, épuisé. Sa verge restera encore dans le fourreau que je lui ai offert le temps qu’il reprenne ses esprits. J’appréciais l’instant, sa chaleur sur moi, en moi.
• Désolé, je n’ai pas pu me retenir !
• Pas grave, c’est ce que je voulais… J’avais tellement envie de me faire baiser.
• Mais tu n’as pas eu de plaisir
• Oh si, je te rassure : Tout n’a été que plaisir !
• Mais tu n’as pas jouis
• Ne t’inquiètes pas, j’ai vraiment aimé… J’aime encore, j’aime sentir ta queue en moi.
Il restait planté là, dans mon ventre. J’étais bien, tellement bien que j’en oubliais son poids sur moi. Malheureusement, doucement, le sexe de l’homme qui venait de me faire l’amour reprenais sa taille d’origine, glissant imperturbablement hors du gouffre qu’il venait d’honorer. Denis se laissa tomber sur le coté en soufflant. Il me regardait souriant. De mon coté, toujours cambrée comme si j’attendais encore d’autres assauts, je me caressais doucement.
Mon homme assiste à la scène impudique que je lui propose ; Il intervint, charitable en plaçant sa main sur mes fesses. Ma rondelle étant encore relâchée, il y enfilait deux doigts facilement. Je me masturbais maintenant sans pudeur devant un homme. Prévoyant, il glissa alors une serviette sous mon ventre. Les images des agressions qu’il m’avait fait subir revenaient m’affoler. J’allais et venais sur ses doigts quand à mon tour une décharge s’empara de moi. J’ai jouis parce que je venais de me faire sauter (dirais-je vulgairement).
La suite a bien peu d’importance. J’ai rejoins le camping plus tard dans la nuit. Je me suis couché sans vraiment pouvoir trouver le sommeil. J’ai revécu l’événement en boucle toute la nuit
Pascal(e)
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